Raphaël Jacoulot : " Un film construit dans le regard d’un enfant, qui se cherche un parent..."
Après Barrage, le jeune cinéaste explore dans son deuxième long-métrage les mêmes thèmes de l'adolescence et de la1
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Dans un hôtel isolé de montagne, un client a disparu. Le jeune Frédéric suspecte son patron mais il préfère protéger celui qu'il aimerait voir comme son père...
Dans un grand hôtel isolé en pleine montagne, un client disparaît. Frédéric, jeune en réinsertion qui y travaille, suspecte son patron mais il se tait et protège cet homme qui le fascine et qu'il considère comme un père. Bientôt, il est pourtant mis en danger... Du côté de Simenon et Chabrol, un suspense où faux-coupables et policiers se croisent pour mieux faire tomber les masques.
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"Si Avant l’aube est un film de lieux, de climats, de non-dits, donc de pure mise en scène, c’est aussi un film inc
"Si Avant l’aube est un film de lieux, de climats, de non-dits, donc de pure mise en scène, c’est aussi un film incarné, avec des personnages portés par des acteurs excellents : Jean-Pierre Bacri au sommet de son art de la mauvaise humeur, Vincent Rottiers toujours aussi intense mais plus intériorisé, ou encore Sylvie Testud parfaite en inspectrice Columbo.
Jacoulot ménage avec intelligence l’ambiguïté morale de ses personnages, car si l’on est si bien embarqué tout au long du film, c’est aussi parce que rien n’y est manichéen : les “meurtriers” ne sont pas ici de véritables assassins ou de grands pervers repoussoirs à la Hannibal Lecter, mais des personnages ordinaires auxquels chacun pourrait s’identifier.
Subtil et ample, prenant et profond, ambitieux et modeste, aussi bon dans son mouvement général que dans ses détails, Avant l’aube nous fera définitivement nous souvenir du nom de Raphaël Jacoulot."
"L'art taiseux de la mise en scène et de la suggestion opère de manière implacable par petites touches jusqu
"Un joli film de genre, impeccablement filmé, à voir comme on dévore un polar."
"Un thriller chabrolien où s'affrontent bourgeois des cimes et prolos de la vallée d'en bas. Cette tragédi
" ... Jean-Pierre Bacri (...) et Vincent Rottiers, révélation de Je suis heureux que ma mère soit vivante, de Mil
" ... Jean-Pierre Bacri (...) et Vincent Rottiers, révélation de Je suis heureux que ma mère soit vivante, de Miller père et fils, semblent, donc, constamment se répondre pour mieux se confondre. Regard contre regard, silence contre silence...
Evidemment, même si elles s'endorment un moment, les classes sociales se réveillent très vite. Les possédants berneront toujours les possédés ; Chabrol nous a rappelé bien des fois cette règle sans faille dans des films féroces et sulfureux dont le meilleur est sûrement La Cérémonie. Raphaël Jacoulot l'illustre, lui aussi, mais en douce, avec un petit côté sainte-nitouche particulièrement délectable. Il a le sens de l'espace et des pauses, qui plus est.
Celui de la fantaisie, aussi, surgissant par intermittence, notamment avec ce personnage de fliquette décalée qu'interprète avec une feinte candeur Sylvie Testud. Le plus passionnant reste, cependant, l'acuité avec laquelle il observe ce jeune homme au passé trouble - dont on ne saura rien - faire vaciller, sans le vouloir, une bourgeoisie sans âme. Tout en devenant, peu à peu, le jouet d'une machination qui le dépasse, où il se perd..."
" ... L’intensité du film tient dans le duo Bacri-Rottiers (le premier franchement bon et le second s’imposant comme
" ... L’intensité du film tient dans le duo Bacri-Rottiers (le premier franchement bon et le second s’imposant comme l’un des meilleurs de sa génération) et l’auteur aurait, là encore, sûrement gagné à concentrer son regard sur ce sourd affrontement, ce cercle de force. Les scènes qui voudraient mettre de la chair sur cet os ne font que délayer l’attente. Le contexte familial, l’arrière-plan sur une vie de province pèsent comme autant de vues annexes dont le cinéaste se charge inutilement, fragilisant du même coup la matière la plus brillante du film..."
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